Mon logement
Des solutions en cas de facture d'eau ou d'électricité élevée
L’énergie devient un poste de dépense de plus en plus important et le budget peut en souffrir !
Que ce soit à la suite d’une consommation inhabituelle, d’une fuite d’eau, ou encore d’un hiver rigoureux, la facture d’eau, d’électricité, de bois, ou de gaz, peut être particulièrement élevée.
Quelles solutions existent pour faire face à ce type de dépenses imprévues ?
Contactez votre fournisseur
Si vous rencontrez un retard dans le paiement de votre facture, ou que vous ne pensez pas pouvoir la régler en totalité, contactez rapidement votre fournisseur.
► Essayez de trouver une solution à l’amiable afin d’éviter d’éventuelles pénalités de retard.
► L’échelonnement des paiements en plusieurs fois, ou le décalage des factures, est souvent la solution proposée.
Cette situation peut-être anticipée. Sachez qu’il existe des « assurances facture » qui permettent la prise en charge des factures d’énergie en cas d’accident de la vie (par exemple : perte d’emploi, incapacité de travail, hospitalisation, décès accidentel…). Généralement, la cotisation de cette assurance est sans engagement ni frais d’annulation, et est intégrée directement à votre facture. Cette assurance doit être souscrite en anticipation.
Rapprochez-vous de votre fournisseur pour plus d’information.
Par ailleurs, en fonction de vos revenus, vous pouvez bénéficier du chèque énergie.
Il s’agit d’un titre de paiement nominatif destiné à permettre aux ménages modestes de payer une partie :
- des dépenses d’énergie de leur logement (factures d’électricité, de gaz, d’achat de fioul, de bois, etc.) ;
ou - des dépenses liées à la rénovation énergétique ;
ou - du loyer d’un logement dans un logement-foyer.
Le montant alloué tient compte des ressources du foyer et du nombre de personnes à charge.
Le chèque énergie est émis et attribué automatiquement aux bénéficiaires par l’Agence de Services et de Paiement (ASP), au vu d’un fichier établi par l’administration fiscale.
Vous n’avez donc aucune démarche à entreprendre, sauf si vous pensez avoir été oublié.
Sollicitez le fonds de solidarité pour le logement
À la recherche d’une aide exceptionnelle suite à un impayé ?
Le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL) est une aide financière destinée aux personnes qui rencontrent des difficultés pour assurer les dépenses de leur logement : loyer, factures d’eau, d’électricité, de gaz, dettes de loyer, dépôt de garantie, frais d’agence…
Gérée par les Caisses d’Allocations Familiales (CAF) et les Conseils Départementaux, cette aide est attribuée sous conditions de ressources et selon des critères propres à chaque département.
Cette aide s’adresse aussi bien aux locataires qu’aux propriétaires en difficulté.
Chaque FSL détermine ses propres critères d’attribution. Il convient donc de vous rapprocher du FLS dont vous dépendez afin de connaître les conditions d’éligibilité particulières.
Pour cela, adressez-vous à l’organisme suivant, selon votre situation :
- la CAF dont vous dépendez, si vous êtes allocataire de la CAF ;
- votre Conseil Départemental, si vous n’êtes pas allocataire de la CAF.
Sollicitez d’autres aides sociales
Selon votre profil, vous pouvez être amené à solliciter plusieurs organismes, ils ont chacun leur propres conditions d’attribution mais peuvent être un bon appuie en cas d’impayés :
► Si ces factures font suite à un sinistre, votre assurance habitation a peut-être prévue une prise en charge ou l’accès à un fonds d’action social.
► Pour ses retraités du secteur privé, la CARSAT propose d’intervenir au titre d’une aide exceptionnelle.
► Les caisses de retraites complémentaires disposent aussi d’un fonds social.
Que vous soyez retraités ou actifs du secteur privé, renseignez-vous auprès de votre caisse complémentaire ou bien contactez le Centre d’Information de Conseil et d’Accueil des Salariés (CICAS) au 09 70 66 06 60, pour connaître votre caisse compétente.
► À défaut, le fonds social de la commune peut être sollicité.
Si vos dettes s’accumulent et que votre découvert se creuse, vous devrez envisager de faire une demande de surendettement à la Banque de France, ce dossier peut prévoir un rééchelonnement ou un effacement total ou partiel des dettes.
Effectuez des travaux de rénovation énergétique
Avez-vous entendu parler de passoire énergétique ?
Les factures d’énergie élevées peuvent être dues à une consommation d’énergie supérieure aux besoins réels.
En cause :
- une isolation défaillante ;
- un appareil de chauffage trop ancien, mal réglé ou inadapté ;
- des appareils électriques laissés en veille ;
- des lumières non éteintes ;
- …

Certaines bonnes habitudes sont à prendre : ne pas laisser les appareils en veille, éteindre les lumières, utiliser les programmes “éco” des machines à laver…
Et pour envisager des économies d’énergies plus importantes, il faudra certainement réaliser des travaux !
Des organismes existent afin de vous aider à améliorer votre logement. Et, selon certaines conditions, des aides peuvent être envisagées.
Vous pouvez faire une simulation ou vous adresser au service public France Rénov’ (https://france-renov.gouv.fr/), qui répond aux questions des ménages en matière de rénovation énergétique.
Locataire ou propriétaire, vous avez des difficultés pour assumer les frais liés à l’occupation de votre logement ?
Contactez un conseiller afin qu’il vous aide à trouver la solution répondant à votre cas particulier.
Loyer, prêt immobilier : des aides sont possibles en cas de difficultés
Avec l’augmentation du coût de la vie, votre budget est de plus en plus serré, alors lorsque survient une dépense imprévue ou un évènement inattendu vous pouvez vous retrouver en difficulté pour payer votre loyer ou rembourser les mensualités de votre emprunt.
Des solutions existent, ne laisser pas la situation vous échapper et réagissez !
Cherchez une solution à l’amiable
La clé c’est le dialogue et la réactivité : votre propriétaire peut-être compréhensif si vous lui expliquez que vous traversez un moment délicat et que vous recherchez des solutions. Il peut vous proposer un délai de paiement, l’étalement de votre dette dans un plan de remboursement (plan d’apurement)…
De même, si vous avez un prêt immobilier en cours et qu’une mensualité risque de ne pas passer, appelez votre conseiller bancaire.
Savez-vous que votre prêt immobilier peut prévoir des clauses permettant de suspendre les paiements pour une durée d’un ou deux mois ? Et selon l’événement à l’origine de votre difficulté budgétaire (problème de santé, chômage…), le contrat d’assurance de votre prêt couvre peut-être vos échéances.
Que vos difficultés soient passagères ou plus durables, réagissez immédiatement pour ne pas laisser la situation s’envenimer !

Sollicitez les aides sociales
En complément ou à défaut de la solution amiable, sollicitez les aides sociales :
► Sous conditions de ressources, la CAF peut vous attribuer des allocations mensuelles afin de diminuer le montant de votre loyer : l’Aide Personnalisée au Logement (APL), l’Allocation de Logement Social (ALS) ou l’Allocation de Logement Familial (ALF).
La CAF peut également vous octroyer une aide ponctuelle : le Fonds de Solidarité pour le Logement (FSL).
Cette aide est également accessible (sous conditions) aux non-allocataires de la CAF. Dans ce cas, c’est l’assistante sociale qui effectuera la demande auprès du département.
► Si vous êtes salarié du secteur privé, l’organisme Action Logement peut vous conseiller.
Adressez-vous à votre service de ressources humaine qui sera en mesure de vous communiquer ses coordonnées.
► Pour ses retraités du secteur privé, la CARSAT propose d’intervenir au titre d’une aide exceptionnelle.
► Les caisses de retraites complémentaires disposent aussi d’un fonds social. Retraités ou actifs du secteur privé, vous pouvez vous renseigner en les contactant directement ou en interrogeant le Centre d’Information de Conseil et d’Accueil des Salariés (CICAS / Tél : 09 70 66 06 60) pour connaitre votre caisse de retraite compétente.
Si vos dettes s’accumulent et que votre découvert se creuse, vous devrez envisager de faire une demande de surendettement à la Banque de France. Le plan de surendettement peut prévoir un rééchelonnement de vos dettes ou bien un effacement total ou partiel de vos redevances.
Demandez une suspension des échéances
Difficultés temporaires à rembourser votre crédit immobilier ? Pensez à la “suspension judiciaire des échéances de votre prêt”.
Si vous traversez une période difficile temporaire et que vous avez du mal à rembourser votre crédit immobilier, il existe une solution appelée “délai de grâce”.
Ce dispositif, accordé par un juge, permet de suspendre temporairement les échéances de votre prêt.
Par exemple, si vous êtes confronté à un licenciement, un divorce, une baisse de revenus due à un accident, ou encore suite à l’incendie de votre domicile qui vous oblige à vous reloger et à payer un second logement…
Voici comment procéder pour en faire la demande :
1 / Constituez un dossier en rassemblant tous les justificatifs permettant.
► d’attester de vos difficultés financières,
► de montrer que vos difficultés sont temporaires,
► de démontrer qu’à l’issue du délai accordé vous serez en capacité à reprendre le règlement de vos échéances.
Par exemple : grâce à la vente d’un bien immobilier, grâce au solde des différents crédits à la consommation rendu possible par la suspension du crédit immobilier, grâce à une rentrée d’argent certaine…
2/ Présentez votre demande en soumettant votre dossier à un juge du tribunal judiciaire (ou tribunal de proximité).
Si le juge accepte votre demande, il peut suspendre vos remboursements pour une période maximale de 2 ans.
Pendant cette période, vous n’aurez pas de majoration, pas de pénalité de retard, ni d’intérêt supplémentaire.
Les mensualités non payées pourront être reportées à la fin du contrat de prêt ou rééchelonnées sur la durée restante du prêt.
N’hésitez pas à explorer cette option : le “délai de grâce” peut vous offrir un répit précieux pour remettre votre budget à flot.
Contactez votre conseiller afin d’être accompagné dans vos démarches. Il saura prendre en compte votre situation particulière afin de vous conseiller le plus justement possible.
Quelles aides pour la rénovation énergétique de son logement ?
MaPrimeRénov’
MaPrimeRénov’ est une aide financière de l’État destinée aux propriétaires pour les aider à financer des travaux de rénovation énergétique de leur logement.
Cette aide se décline en deux volets principaux :
- MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur qui est destinée aux propriétaires souhaitant réaliser un ensemble de travaux importants dans leur logement. De plus de 15 ans.
Le montant de l’aide correspond à un pourcentage du montant des travaux.
Ce pourcentage varie en fonction des revenus du foyer, et selon le gain sur le diagnostic de performance énergétique (DPE) que les travaux vont apporter.
Pour bénéficier de MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur, les propriétaires doivent obligatoirement recourir à un Accompagnateur Rénov‘, en contactant un conseiller France Rénov’ (https://france-renov.gouv.fr/).
- MaPrimeRénov’ Parcours par geste, qui permet de financer des travaux de rénovation énergétique ciblés (isolation des combles, changement de fenêtres, installation d’un chauffage renouvelable, etc.).
Cette aide est accessible à tous les propriétaires, sous conditions de revenus.
Contrairement à MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur, il n’y a pas l’obligation d’atteindre un gain énergétique.
La demande peut se faire en autonomie via le site MaPrimeRénov’ (www.maprimerenov.gouv.fr), ou bien en sollicitant un conseiller spécialisé de France Rénov’ (https://france-renov.gouv.fr/).
L’éco-prêt à taux zéro
L’éco-prêt à taux zéro, couramment appelé éco-PTZ, est un dispositif financier proposé par l’État. Son objectif est d’encourager les travaux de rénovation énergétique dans les logements en offrant un prêt sans intérêt.
- L’éco-PTZ est accessible sans condition de ressources.
- Il est octroyé par les banques conventionnées avec l’État.
- Son montant maximum s’élève à 50 000 €, avec la possibilité de souscrire un second éco-PTZ dans la limite de ce plafond.
- La durée de remboursement varie de 15 à 20 ans maximum.
Parmi les travaux éligibles à l’éco-PTZ, on retrouve :
- L’isolation des murs, toitures et planchers,
- Le remplacement des fenêtres et portes,
- L’installation d’un système de chauffage renouvelable (pompe à chaleur, chaudière à bois, etc.),
- …
Pour bénéficier de l’éco-PTZ, le logement doit être une résidence principale achevée depuis plus de 2 ans.
De plus, les travaux doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
Le prêt est accessible aux propriétaires occupants ou bailleurs.
Par ailleurs, il est possible de recourir à l’éco-PTZ afin de financer le reste à charge des travaux ayant ouvert droit à MaPrimeRénov’.
Vous souhaitez entreprendre des travaux dans votre logement ? Vous avez besoin d’être accompagné dans vos démarches ? Contactez un conseiller qui saura vous guider et vous renseigner.
Comment préserver la qualité de l'air de son intérieur ?
Entre les odeurs de cuisine, les animaux domestiques et la vie quotidienne, nous sommes tentés d’utiliser toujours plus de produits ménagers et de désodorisants pour parfumer notre habitat.
Mais ces produits ne sont pas toujours bons pour la santé et ont tendance à masquer les causes des mauvaises odeurs.
Voici quelques conseils pour un air intérieur frais et sain.
Evitez certains produits et aérez votre logement
Pour assurer un air sain dans votre logement, il est vivement recommandé de ne pas fumer à l’intérieur.
En effet, outre les méfaits du tabac sur la santé du fumeur, ce n’est plus un secret, la fumée présente un risque sérieux pour ceux qui vous entourent, notamment les enfants. En évitant de fumer à l’intérieur de votre maison, vous protégez la santé de vos proches et éliminez les odeurs désagréables qui peuvent s’infiltrer dans chaque recoin de votre logement.
De même, pour préserver l’air de votre habitat, il est préconisé d’éviter d’utiliser les bougies parfumées, l’encens et les sprays désodorisants…
Ces produits contiennent des substances chimiques nocives qui peuvent provoquer des allergies ou des gènes respiratoires.
Pour éliminer les mauvaises odeurs, le plus efficace est d’ouvrir vos fenêtres.
Même en hiver il est important de renouveler l’air de votre logement : aérez les pièces 5 à 10 minutes par jour pour évacuer l’humidité ou les odeurs désagréables.
Et pendant ce temps d’aération, pensez à éteindre vos radiateurs afin d’éviter les déperditions d’énergie.
Enfin, sachez que les produits ménagers, en particuliers les produits désinfectants, ne sont pas nécessaires pour nettoyer un logement, et peuvent même s’avérer nocifs pour la santé et pour l’environnement.
Pour nettoyer de manière saine, vous pouvez utiliser le vinaigre blanc (aussi nommé vinaigre d’alcool), le bicarbonate de soude, ou encore la vapeur. Ce sont de très bons nettoyants naturels et sans danger pour vous et vos proches.

Luttez contre les moisissures
Les polluants biologiques, comme les moisissures, ont un impact sur la santé, car ils libèrent des substances dans l’air ambiant.
Lorsque ces substances sont inhalées elles peuvent être à l’origine :
- de réactions allergiques ;
- d’irritations des yeux, de la gorge et du nez ;
- de troubles respiratoires (toux, asthme, infections pulmonaires…) ;
- d’infections de la peau.
Pour lutter contre les moisissures :
► Ne surchauffez pas votre habitation.
► Luttez contre les sources d’humidité, en réparant les fuites d’eau, en évitant de faire sécher le linge à l’intérieur…
► Evacuez les excès d’humidité et la condensation en aérant les pièces.
► Mettez en place un système de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée).
N’utilisez pas de colle pour fixer les moquettes
Il est courant de penser que les moquettes libèrent des Composés Organiques Volatils (COV).
A vrai dire ce ne sont pas les moquettes elles-mêmes qui sont en cause, mais les colles qui servent à les fixer.
Les substances nocives des colles peuvent alors traverser les fibres des moquettes et se retrouver dans l’air ambiant.
Or il a été démontré que ces substances :
- ont des effets toxiques sur le plan neurologique,
- sont suspectées d’être néfastes pour la reproduction,
- peuvent avoir des effets irritants,
- sont susceptibles de détruire les globules rouges chez les animaux.
Il est donc conseillé de bannir l’usage des colles pour fixer les moquettes et autres sols en PVC. Préférez les adhésifs doubles faces qui peuvent rendre le même service sans polluer votre air.